INTER-PROFESSIONAL PROGRAMS
FIRST PLACE WINNER:

Lauren Hutton
Santé Nouvelle-Écosse

Lauren Hutton a reçu le 1er prix HOPE de la catégorie Programmes interprofessionnels de soins aux patients pour son projet intitulé « Clinique de pharmacie en soins partagés du cancer de la prostate ».

Lauren et son équipe ont déterminé que les équipes d’oncologie à Halifax (Nouvelle-Écosse) manquaient de ressources pour offrir les soins essentiels nécessaires pour les patients atteints d’un cancer. Cette lacune reflète le modèle actuel de prestation de soins, qui ne tire pas pleinement profit des compétences des pharmaciens. Lauren et son équipe ont donc saisi l’occasion de mettre en place et de tester un nouveau modèle de pharmacie dans le but d’offrir des soins de qualité et de donner à plus de patients la chance d’y avoir accès rapidement.

Lauren a créé un cadre permettant à des équipes composées de deux médecins et d’une infirmière de travailler ensemble pour offrir des soins aux patients à trois moments précis :

Visites longitudinales à la clinique tous les 6 mois (en personne, avec un médecin ou une inf. aut., en alternance)

• • Formation continue/réponse aux questions
  • Suivi des analyses de laboratoire et de la toxicité
  • Évaluation approfondie des symptômes et orientations, au besoin
  • Soins préventifs liés à la santé osseuse
  • Historique le plus exact possible des traitements pris antérieurement et vérification des interactions médicamenteuses

L’équipe a passé du temps à formuler des idées et à tester le cadre idéal en utilisant différents modèles de compétences, de moyens logistiques, d’équipes de médecins et de populations de patients. L’équipe a choisi un modèle axé sur les personnes atteintes du cancer de la prostate qui recevaient un traitement anticancéreux par voie orale. En ce qui concerne la gestion logistique et la planification, la clinique a maintenu le flux de médecins et de réceptionnistes qui fixent des visites multiples pour leurs patients afin d’assurer l’efficacité de la clinique et de réduire le risque d’orientations infructueuses en raison d’obstacles administratifs.

Pendant une période de 20 mois, il y a eu un total de 352 d’entretiens avec des patients (pour 88 patients distincts). Dans le cadre de ces interventions, les patients ont reçu une formation à l’instauration de leur traitement (n = 29), une formation après l’instauration de leur traitement (n = 122), des évaluations de l’observance (n = 238), des évaluations de la toxicité (n = 257) et un examen de l’historique le plus exact possible des traitements pris antérieurement (n = 149). En outre, plus de 200 problèmes, notamment des problèmes liés aux médicaments de soins de soutien, ont été résolus.

En fin de compte, plusieurs facteurs ont mené à la réussite de la clinique. Pour en souligner quelques-uns, Lauren a indiqué qu’il est important d’avoir une idée précise de ce qu’on peut apporter à une population de patients ou à une clinique et de s’employer à apporter des améliorations afin de fournir des services à tous les patients dans un cadre complet et reproductible. Il est important d’évaluer les services et de suivre les indicateurs afin de perfectionner le programme et de le mettre en œuvre à plus grande échelle pour aider plus de patients. Enfin, Lauren précise qu’il est important pour chaque équipe de collaborer de manière interfonctionnelle afin de tirer pleinement profit de l’ajout d’un pharmacien à l’équipe.

INTER-PROFESSIONAL PROGRAMS
FIRST PLACE WINNER:

Lauren Hutton
Santé Nouvelle-Écosse

Lauren Hutton a reçu le 1er prix HOPE de la catégorie Programmes interprofessionnels de soins aux patients pour son projet intitulé « Clinique de pharmacie en soins partagés du cancer de la prostate ».

Lauren et son équipe ont déterminé que les équipes d’oncologie à Halifax (Nouvelle-Écosse) manquaient de ressources pour offrir les soins essentiels nécessaires pour les patients atteints d’un cancer. Cette lacune reflète le modèle actuel de prestation de soins, qui ne tire pas pleinement profit des compétences des pharmaciens. Lauren et son équipe ont donc saisi l’occasion de mettre en place et de tester un nouveau modèle de pharmacie dans le but d’offrir des soins de qualité et de donner à plus de patients la chance d’y avoir accès rapidement.

Lauren a créé un cadre permettant à des équipes composées de deux médecins et d’une infirmière de travailler ensemble pour offrir des soins aux patients à trois moments précis :

Instauration (téléphone) :

• • Bilan clinique et évaluation des interactions médicamenteuses
  • Formation et réponse aux questions sur l’instauration d’un nouveau médicament

Début du traitement (3 premiers mois – par téléphone et en personne) :

• • Formation continue/réponse aux questions
  • Suivi des analyses de laboratoire et de la toxicité/des symptômes
  • Ajustements posologiques et prise en charge de la toxicité, au besoin

Visites longitudinales à la clinique tous les 6 mois (en personne, avec un médecin ou une inf. aut., en alternance)

• • Formation continue/réponse aux questions
  • Suivi des analyses de laboratoire et de la toxicité
  • Évaluation approfondie des symptômes et orientations, au besoin
  • Soins préventifs liés à la santé osseuse
  • Historique le plus exact possible des traitements pris antérieurement et vérification des interactions médicamenteuses

L’équipe a passé du temps à formuler des idées et à tester le cadre idéal en utilisant différents modèles de compétences, de moyens logistiques, d’équipes de médecins et de populations de patients. L’équipe a choisi un modèle axé sur les personnes atteintes du cancer de la prostate qui recevaient un traitement anticancéreux par voie orale. En ce qui concerne la gestion logistique et la planification, la clinique a maintenu le flux de médecins et de réceptionnistes qui fixent des visites multiples pour leurs patients afin d’assurer l’efficacité de la clinique et de réduire le risque d’orientations infructueuses en raison d’obstacles administratifs.

Pendant une période de 20 mois, il y a eu un total de 352 d’entretiens avec des patients (pour 88 patients distincts). Dans le cadre de ces interventions, les patients ont reçu une formation à l’instauration de leur traitement (n = 29), une formation après l’instauration de leur traitement (n = 122), des évaluations de l’observance (n = 238), des évaluations de la toxicité (n = 257) et un examen de l’historique le plus exact possible des traitements pris antérieurement (n = 149). En outre, plus de 200 problèmes, notamment des problèmes liés aux médicaments de soins de soutien, ont été résolus.

En fin de compte, plusieurs facteurs ont mené à la réussite de la clinique. Pour en souligner quelques-uns, Lauren a indiqué qu’il est important d’avoir une idée précise de ce qu’on peut apporter à une population de patients ou à une clinique et de s’employer à apporter des améliorations afin de fournir des services à tous les patients dans un cadre complet et reproductible. Il est important d’évaluer les services et de suivre les indicateurs afin de perfectionner le programme et de le mettre en œuvre à plus grande échelle pour aider plus de patients. Enfin, Lauren précise qu’il est important pour chaque équipe de collaborer de manière interfonctionnelle afin de tirer pleinement profit de l’ajout d’un pharmacien à l’équipe.